« L’aliénation des biens militaires de Metz dans l’entre-deux-guerres »
Metz défend l’État… français ou allemand selon l’époque : la ville doit être imprenable.
Pour y parvenir, l’armée doit disposer, si cela est nécessaire, de tous les pouvoirs et de tous les moyens humains et matériels. Parmi les moyens, des lignes de défenses constituées de fortifications à l’origine, puis de forts plus ou moins éloignés, à distance des tirs des canons.
En 1900, les fortifications ne sont plus utiles, la ville s’étend et de nombreuses casernes s’ajoutent aux installations et équipements militaires de la "Place d’armes" de Metz.
Après la première guerre mondiale de 1914-1918, le décret du 25 septembre 1926 donne une occasion unique à la ville de Metz d’obtenir la propriété de vastes immeubles et terrains militaires situés dans la ville, peut-être mêmes d’ouvrages fortifiés devenus inutiles ...
Propriétaire de ces terrains, la ville pourrait alors réaliser de vastes opérations de voirie et de nouveaux aménagements…
Conférence donnée par Michel FEVRE, ancien adjoint de Jean-Marie RAUSCH en charge de l'urbanisme